Rock en Seine 2017

Arrivée au Domaine National de Saint-Cloud sous un soleil resplendissant

 J'étais sur le point de publier les photos de Rock en Seine 2018 et je réalise que celles de 2017 sont toujours sagement stockées dans mon ordi ! On va donc remonter un peu plus loin dans le temps, c'est pas grave. Rapide remise en contexte : en 2017, je suis évidemment allée au Primavera Sound, où j'avais particulièrement apprécié (re)voir Belako (anticipation sur l'édition 2018 de Rock en Seine !), The Damned, The Make-Up, ou encore Sleaford Mods. J'étais ensuite retournée au Cruïlla, où j'ai découvert Dorian Wood, où j'ai pu finalement voir Ani DiFranco pour la première fois, ainsi que Youssou N'Dour, ou encore Ryan Adams et, dans un tout autre style, Residente. Ça avait été une plutôt bonne année... qui s'était conclue en beauté sur un Rock en Seine à la programmation prometteuse.
Jamais deux sans trois
Résumé de l'édition 2017, soit le quinzième anniversaire de Rock en Seine !



Jour 1


Comme à notre habitude, mon frangin et moi avons réussi à nous pointer quasiment à l'ouverture des portes, ce qui nous a permis d'aller directement à la Grande Scène découvrir Frank Carter & The Rattlesnakes. Décrit comme un tourbillon d'énergie punk, le chanteur anglais donne plus, à mon sens, dans le rock alternatif que dans le punk, mais bon, on ne va pas s'arrêter aux étiquettes. Surtout que le concert était vraiment sympa ! Il faut dire aussi que Frank Carter n'a pas ménagé ses efforts pour s'attirer la sympathie du public, relativement restreint en ce tout début de festival. Mélange de rage et de charme, ambiance plutôt bon enfant. Mention spéciale au circle pit qu'il a réussi à encourager ! Et au morceau final du concert, I Hate You, grand moment de défoulement et communion avec le public.


Transfert vers la scène de la Cascade pour aller voir Cabbage : une bonne claque ! Alors, là, pour le coup, l'énergie punk, je l'ai plus sentie. Totalement décomplexé, le jeune groupe a mis un plutôt joyeux bordel sur scène, tout en assenant ses titres engagés. J'ai particulièrement apprécié Uber Capitalist Death Trade, qui est venu conclure un concert pas très long mais à l'énergie hyper contagieuse.

Retour à la Grande Scène avec une bonne dose de curiosité face à The Pretty Reckless. Je ne connaissais que quelques chansons mais bon, la chanteuse du groupe n'est plus vraiment à présenter (même si je dois reconnaître que je n'ai jamais vu ce qu'elle vaut comme actrice !). Le concert était peut-être un peu plus "convenu", surtout en comparaison de Cabbage, mais j'avoue que je n'ai pas boudé non plus ce gros son hard rock, avec mélodies bien accrocheuses et voix rauque. Peut-être un chouilla trop de "pose" chez Taylor Monsen, mais moins que ce que je craignais, en fin de compte ! En bref, un concert qui m'a bien plu et un hommage au hard rock des années 80-90 plutôt sympa !


Première incursion sur la scène Ile-de-France, pour découvrir Gunwood, groupe français qui m'a complètement séduite. Le son se rapproche du blues et du folk, et est agrémenté par des harmonies de voix assez envoûtantes. C'est à la fois doux et entraînant, et ça donne furieusement envie de faire un road trip, au son de Traveling Soul, par exemple ! Et une autre mention à la très belle chanson Rainchild, par moment presque évocatrice d'un Neil Young. Bref, une très, très belle découverte, que j'aimerais beaucoup pouvoir revoir !

Changement de style avec The Pharcyde, qu'on a plus entendus que vraiment vus, mais bon ! Un hip-hop énergique et alternatif, assorti de samples jazz, a rempli l'air et mes oreilles, et c'était plutôt chouette ! 

Primavera Sound buddy!
Moment nostalgique avec The Jesus and Mary Chain, que j'avais déjà vus au Primavera Sound. Alors, en fait, c'est pareil : "vus", c'est un grand mot ! C'était blin-dé ! J'ai vite battu en retraite et profité d'un moment de relative accalmie pour échanger les dernières news avec le petit groupe que je vois en général une fois par an... à Rock en Seine ! Enfin, de ce que j'en ai entendu, le concert des Ecossais avait l'air très honnête. Peut-être plus calme qu'au Primavera Sound, mais leurs classiques provoquent toujours un certain enthousiasme chez moi ! 


Retour sur la Grande Scène pour la grosse tête d'affiche de cette première soirée : Franz Ferdinand. Ce n'est sûrement pas le groupe que j'écoute ni très souvent, ni de façon super spontanée, et pourtant, c'est probablement un des groupes que je préfère en live. Je n'ai jamais été déçue d'un de leurs concerts et chaque fois que je les vois, ça me rappelle qu'ils ont quand même une sacrée liste de tubes à leur actif, chose que j'avais déjà constatée sur ce blog après leur concert à Barcelone en 2014 ! J'avais ensuite eu la chance de les voir deux fois avec FFS, notamment lors du génial concert au Cruïlla. Les années passent, mais ne semblent entâcher ni l'énergie, ni l'enthousiasme de ce groupe somme toute très sympathique, à défaut peut-être de très innovant. La setlist de Rock en Seine l'a bien démontré, piochant dans les différents albums du groupe pour offrir une espèce de liste improbable de tubes imparables, clôturant la fête avec, bien évidemment, Take Me Out et This Fire. Déjà entendu, mais hyper efficace, avouons-le !


Bon, c'est sûr qu'après ce moment d'euphorie, c'était un peu difficile de suivre... On est allé se poser pour jeter une oreille à . Encore une fois, je n'en ai pas vu grand-chose mais de ce que j'ai entendu, c'était une espèce d'électropop assez entraînante et sympa, mais pas des masses originale. Tout à fait écoutable, hein. Mais c'est juste qu'au bout de vingt minutes, bon, bah, on a un peu l'impression d'avoir tout entendu, quoi. Surtout que la voix de la chanteuse n'est pas non plus de ces voix reconnaissables entre mille.


Une rapide oreille à The Shins. Sympa mais pas à programmer en fin de soirée, à mon sens... On n'est d'ailleurs pas resté très longtemps !

On s'est stratégiquement rapproché de la sortie (la fameuse scène du Bosquet) pour aller voir The Black Lips. Alors, eux, pour le coup, en fin de soirée, ça redynamise bien ! Saturations, guitares assez crades, voix éraillées qui donnent plutôt dans le cri, et une bonne dose de chaos sur scène ! Musicalement, c'est pas forcément très nouveau non plus, mais j'ai bien aimé le côté désinvolte et chaotique !

15 ans déjà... et la seule édition que j'ai râtée, c'est la première !

Jour 2


De nouveau, on est sur place hyper tôt dans l'après-midi ! Ah bah oui, mais bon, je reviens en général de Barcelone exprès pour Rock en Seine, alors faut rentabiliser le week-end, hein !

Et de nouveau, très bonne ouverture de la journée avec Ibibio Sound System. Leur mélange de funk, afrobeat, electro-disco, est à la fois improbable, futuriste et assez euphorisant ! La chanteuse dégage une énergie et une générosité très contagieuses. Très franchement, ce n'est pas forcément le genre de musique qui sonnerait en boucle dans mon casque, mais c'est toujours un excellent début de journée en festival !

L'avantage d'arriver avant la foule
J'étais ensuite assez curieuse de voir Ulrika Spacek, que j'avais un peu écouté avant Rock en Seine et que j'avais plutôt apprécié. Les chansons que j'avais écoutées me semblaient suivre une tendance shoegaze pas forcément pour me déplaire. Bon, je continue à le penser. Mais j'ai trouvé le concert assez chiant, en fait ! On a écourté assez rapidement. Bon, ça arrive, c'est pas grave. Y'a des groupes qui n'apportent pas grand-chose sur scène, d'autres au contraire qui se révèlent en live, et voilà.


Et sur cette idée, je fais la transition avec le concert de Band Of Horses, qui me semble apporter la parfaite illustration de ce que je viens d'écrire, mais à l'inverse : franchement, c'est un groupe que je n'ai jamais écouté plus que ça. Je n'ai jamais trouvé leurs chansons hyper fascinantes. Pas mal, mais ça m'a jamais donné envie d'écouter leurs albums en entier. Je les avais vus une fois, de loin, il y a quelques années au Cruïlla. J'avais trouvé ça sympa, mais je n'y avais pas prêté grande attention. Et bah, là, à Rock en Seine, je ne sais pas exactement comment ils s'y sont pris, mais ils m'ont pas mal bluffée ! Alors, je ne change pas vraiment d'opinion sur leur musique qui, à mon sens, reste un peu trop indéfinie. On a l'impression que le groupe hésite constamment entre le rock indie et une espèce de power pop. Mais je sais pas, ça a été un joli moment malgré tout, assez simple mais plein d'énergie, avec un son assez puissant. En plus, le chanteur donne l'impression d'être hyper sympa. Un peu comme si tu allais voir ton pote en concert... sauf qu'il joue sur la Grande Scène de Rock en Seine, quoi ! Cerise sur le gâteau, le concert s'est bien sûr fini sur The Funeral qui, pour le coup, est une chanson que je trouve bien réussie, puissante et émouvante en même temps. Bref, je n'ai pas regretté de faire l'effort d'aller les voir !


C'est ensuite au tour de Girls in Hawaii. C'était plutôt prometteur, ce retour sur scène, mais j'avoue que je n'ai pas été enthousiasmée. C'était pas mal, mais ça manquait un peu de peps. On en a profité pour faire une pause !

Puis, c'est Jain qui a investi la Grande Scène. Je l'avais découverte en live aux Solidays en 2015, et ça avait fait partie des très bonnes surprises à ce moment-là. Peut-être l'effet de surprise s'est-il dissipé, justement... En tout cas, j'étais tout à fait motivée pour retourner la voir, mais son concert à Rock en Seine ne m'a pas autant touchée. Bon, c'est peut-être la musique en soi qui, au fond, ne m'a jamais totalement passionnée et qui, après quelque temps, me semble tourner un peu en rond. Enfin, encore une fois, c'était pas mal mais il manquait quelque chose.


Retour sur la scène de la Cascade pour Little Dragon, que j'avais dû voir à Rock en Seine déjà, si mes souvenirs sont bons. Bon, celui-là, de concert, il ne restera pas dans ma mémoire, hein. De toute façon, on entendait à peine la voix de la chanteuse !
 
Contrairement à la chanteuse qui se trouvait ensuite sur la Grande Scène, à savoir Alison Mosshart. Alors, je vais être franche : je ne suis pas très objective avec The Kills parce que j'adore la voix d'Alison Mosshart, ce qui me sert d'excuse pour leur pardonner à peu près tout ! Voilà, vous êtes prévenu·e·s ! Ce groupe, je le suis depuis le début. Depuis ce premier album brouillon, un peu crade, mais aussi fiévreux, presque punk. Depuis cette première tournée en Europe, ce premier concert que j'ai vu à Paris, où, depuis le public on avait presque l'impression d'être de trop, face à cette osmose totale et limite dérangeante entre Alison Mosshart et Jaimie Hince. Quel chemin parcouru depuis... L'évolution musicale m'a parfois un peu déconcertée. L'évolution vocale m'a de plus en plus enthousiasmée, de même que la présence et l'aisance du groupe sur scène. Je me souviens d'une époque où on voyait à peine Alison Mosshart, qui passait les concerts cachée derrière ses cheveux... Clairement, ce n'est pas le même groupe que j'ai vu à Rock en Seine en 2017 ! Sexy, rock'n'roll, électrique, le duo a acquis une maîtrise et une puissance incroyables sur scène, appuyé par de solides musiciens. Le concert s'est ouvert sur Heart Of A Dog, où Alison Mosshart exploite particulièrement bien son timbre grave. Le reste de la setlist a fait la part belle au dernier album, sans négliger quelques classiques, comme Kissy Kissy ou Monkey 23, qui vient mettre le point final à un concert électrique et sensuel. Mais comme je l'ai dit, je ne suis probablement pas tout à fait objective : ce duo me fascine !

Rock en Seine ne serait pas Rock en Seine sans Robert Gil
Bref retour sur nos pas pour essayer de chopper (de loin) le concert (du moins une partie) de Lee Fields & The Expressions. Ça avait l'air très chouette, comme ça ! Bonne ambiance soul, une voix à la James Brown, beaucoup d'énergie musicale et vocale, mais force m'est d'admettre que je n'en ai malheureusement pas vu grand-chose.

C'est donc de nouveau vers la Grande Scène qu'on s'est tourné, cette fois pour attendre de pied ferme PJ Harvey, le deuxième nom qui m'avait enthousiasmée quand j'ai découvert la programmation de Rock en Seine ! Deux choses à préciser : j'ai encore plus de mal que pour les Kills à être objective avec PJ Harvey ! Polly Jean, c'est mon amour d'adolescence, évidemment. La voix qui transportait l'ado timide que j'étais dans un monde non seulement rock, mais aussi et surtout un monde fait de femmes fortes, douées, créatives, indépendantes, pas des "femmes de". PJ Harvey, je l'ai suivie et admirée à peu près toute ma vie. Ses derniers albums m'ont moins enthousiasmée, c'est vrai. Je n'ai pourtant jamais cessé d'admirer cette volonté affichée de transformation, d'évolution musicale, en étant parfaitement consciente que ce genre d'évolution ne peut évidemment pas plaire à tout le monde. La deuxième chose que je voulais mentionner, c'est que j'ai eu la chance de la voir l'année précédente au Primavera Sound. Alors évidemment, ces deux concerts de la même tournée se ressemblaient beaucoup, hein ! Même décor, même attitude... Et curieusement, alors que je "connaissais" déjà le concept, j'ai été plus émue par ce concert à Rock en Seine qu'au Primavera... Peut-être parce que je savais déjà à quoi m'attendre ? J'ai peut-être été plus disponible, en quelque sorte ; moins dans l'attente, plus dans la re-découverte ? Plus concrètement, c'est aussi peut-être parce que la setlist était un peu plus variée. Au Primavera, elle a joué énormément de chansons du dernier album. Un an et demi plus tard, la pression de présenter ce dernier album était peut-être moins forte et, si les classiques du style 50 Ft Queenie ou Down by the Water étaient présents en ces deux occasions, une chanson comme Shame, par exemple, a fait une heureuse réapparition à Rock en Seine et, pour ma plus grande joie, Highway '61 Revisited et The River aussi, en conclusion du concert ! En tout cas, le concert reste très théâtral et la chanteuse semble complètement imprégnée de son personnage. Tout est parfait, à dire vrai, tout en restant vivant, notamment grâce à l'interprétation et à la voix, puissante et bouleversante, de la chanteuse. J'ai vraiment eu l'impression que le temps se suspendait pour un moment particulièrement magique...

Polly Jean, always and forever...
Evidemment, après ça, un peu difficile de redescendre à la réalité. Il paraît que le show de Fakear était bien. Je pense que je flottais encore un peu dans l'émotion du concert précédent, alors il était peu probable d'un dj set me marque...

Ceux qui m'ont plus marquée, ça a bien été Sleaford Mods, même si je les avais vus quelques mois avant, encore et toujours au Primavera Sound ! Je vais être claire : leur concert à cette occasion m'avait tellement plu que je voulais absolument les revoir ! Alors, pour résumer, Sleaford Mods, c'est un peu un gros doigt d'honneur à tout ce qu'on peut entendre de pop proprette ou d'electro gentillette pendant un festival (Rock en Seine ou Primavera Sound, même combat) ! Je pense d'ailleurs que c'est pas plus mal, en effet, de les programmer en fin de soirée : seul·e·s les motivé·e·s viennent au concert ! Bref, c'est rugueux, cinglant à souhait... et ça fait du bien ! Leur humour est franchement décapant, et la critique sociale, acide. J'ai trouvé le public plus réceptif qu'au Primavera, d'ailleurs. Ça pogottait bien dans les premiers rangs. Dans les autres, ça arborait beaucoup de sourires à la fois hilares et incrédules, ce qui, j'imagine, doit faire partie de l'effet recherché ! 

Hat Sisters

Jour 3

Siblings selfie
Dernier jour de Rock en Seine... et on a renouvelé l'exploit d'être sur place quasi à l'ouverture des portes ! Ça a du mérite, quand même, pour le troisième jour consécutif ! Surtout que c'est le jour où ça commence le plus tôt ! Mon amie qui vit à New York depuis quelques années protesterait en me rappelant que là-bas, les festivals commencent à midi. Je crois que ça la traumatise encore, et je la comprends d'autant plus que, pour ma part, je me suis trèèèès bien faite aux horaires de festivals espagnols, qui ne commencent pas avant 17-18h et t'emportent (assez littéralement) au bout de la nuit et à l'arrivée du premier métro ! Du coup, le troisième jour à Rock en Seine, c'est aussi traditionnellement celui où je carbure au café !




Ceci dit, les festivités ont très bien commencé, avec la prestation assez grandiose et farfelue de King Khan and the Shrines sur la Grande Scène, pour un mélange efficace de rock et de soul ! Annoncé par son groupe, le chanteur débarque avec un costume blanc clinquant, qu'il remplacera plus tard par une combinaison noire hyper moulante et assez improbable avec ses ouvertures stratégiquement placées sur les fesses ! Déjanté, le chanteur enchaîne les pas de danse, les poses théâtrales, les jeux avec le public. Inutile de dire que cette énergie, un peu à la James Brown façon Bollywood, est complèment contagieuse ! Ce qui n'empêche pas le chanteur de glisser quelques dédicaces aux féministes, anx trans ou encore au Black Power. Un début de journée très prometteur !

 

Un petit tour ensuite pour jeter une oreille distraite à Car Seat Headrest, pendant qu'on regroupe les troupes, ou du moins une partie.


En revanche, pas d'oreille distraite qui tienne pour le groupe suivant qui occupait la "petite" scène, à savoir celle de l'Industrie : Rendez-Vous, décrit comme les Joy Division français, donc apparemment le groupe parisien qui a remis le post-punk au goût du jour en France... Enfin... Je suis même pas sûre que le post-punk ait jamais vraiment été au goût du jour en France, mais bon, passons ! Alors, ce concert ? Eh bah, franchement, ça a été mon gros coup de coeur découverte ! Sonorités cold wave, rythmes martiaux, chant martelé, basse affûtée, le tout se mêlant dans une espèce d'incantation lugubre au dynamisme survolté. En plus, en parlant de dynamisme, les membres du groupe en ont à revendre, changeant d'instrument, alternant le micro entre eux. L'enchaînement des chansons est imparable, à peine le temps de reprendre son souffle et de se reposer les jambes que c'est reparti pour une nouvelle chanson qui donne à la fois envie de danser, sauter, pogoter, et que sais-je encore ! En gros, vous l'aurez compris, j'ai totalement accroché et le concert est vraiment passé en clin d'oeil !

Rendez-Vous en pleine action

Arrêt suivant : Ty Segall, évidemment ! Je dis évidemment parce qu'entre le Primavera Sound à Barcelone et Rock en Seine à Paris, il ne se passe quasiment pas une année sans que je le voie ! Je garde d'ailleurs un souvenir assez réjoui du concert de Fuzz à Rock en Seine en 2016 ! Alors, que dire de Ty Segall, que je n'aie pas déjà dit ?! Ce mec ne me déçoit jamais ! Curieusement, ce n'est peut-être pas forcément la musique qui tourne le plus en boucle chez moi, mais c'est sans doute l'un des musiciens actuels que j'apprécie le plus en concert. Il a un côté assez spontané, une cool attitude tellement made in California, qui accompagne à merveille ce garage rock décomplexé ! Ce concert n'a pas fait exception à la règle, et c'est tout de rouge vêtu et les cheveux (très) blonds que Ty Segall a asséné ses riffs d'une efficacité redoutable. Moi, franchement, il me bluffe, ce mec ! Il a tout juste 30 ans et il s'est déjà impliqué dans je ne sais combien de projets, s'est réinventé,... Avec une énergie pareille, je compte sur lui pour réveiller encore un grand nombre de Primavera Sound et de Rock en Seine !

Ty Segall et ses musiciens, un peu fringués à la White Stripes !
Petit dilemme ensuite : suivre celles et ceux qui veulent aller voir Mac DeMarco ou pas ? Je ne veux pas faire ma mauvaise tête, alors je suis. On me dit que c'est fun pour achever de me convaincre. Bon, bah, j'ai pas été super convaincue ! Mais il faut dire qu'après le doublé Rendez-Vous / Ty Segall, j'étais peut-être d'une humeur un peu plus "guitars & rock" que, euh, bah... "chill & fun" ?!


On est allé se poser un moment, avec George Ezra en fond sonore (mais alors vraiment en fond, vu qu'on a surtout passé le temps à discuter et faire le plein de binouze !).

Retour sur la Grande Scène pour les inénarrables Cypress Hill ! Je les ai déjà vus plusieurs fois, dont à Rock en Seine, il me semble bien. Je trouve leurs concerts assez réjouissants, même si, force m'est de le constater, c'est toujours un peu la même chose. Je me rends compte que je n'ai d'ailleurs pas pris de photo, mais si vous voulez voir à quoi ça ressemble, je vous renvoie à la vidéo que j'avais faite au festival Cruïlla en 2012. C'est, à peu de chose près, ce que j'ai vu à Rock en Seine 2017 ! Mais je n'ai pas boudé mon plaisir pour autant !

L'effet Cypress Hill
La nuit tombant tôt à la fin-août, on a fait notre première incursion électro avec Rone. Pas mal, mais sans plus. Après, je ne suis ni experte, ni super fan d'electro, donc mon avis sur la question n'est probablement jamais très enthousiaste !

 

Retour sur la Grande Scène pour voir The xx. J'avoue que j'ai été un peu surprise quand j'ai vu que c'était la tête d'affiche de clôture du festival. Je ne les connaissais pas super bien mais ils ne m'ont jamais vraiment donné l'impression d'être, euh, comment dire... très, euh... pump it up, quoi ! Eh bien, je dois reconnaître que c'était pas mal du tout ! Le groupe est assez charismatique sur scène, et sa palette musicale plus variée que ce à quoi je m'attendais. Un jeu de lumières assez impressionnant a bien servi la performance scénique, et le mélange de musique assez mélancolique mais sufisamment "dansable" a bien fonctionné.


Et voilà pour le compte-rendu de Rock en Seine 2017 ! Je vais me mettre au 2018 dans pas longtemps, même s'il était moins enthousiasmant. Une programmation quasi-orgasmique, en revanche, c'était celle du Mad Cool de 2018, dont il faut aussi que je publie le compte-rendu ! En gros, vous l'aurez compris : stay tuned !

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